Créé par FindLaw de l’équipe des auteurs et des éditeurs| Dernière mise à jour le 04 décembre 2018

Le terme Latin quid pro quo se traduit par « quelque chose pour quelque chose., »

Par conséquent, le harcèlement en contrepartie se produit sur le lieu de travail lorsqu’un gestionnaire ou une autre figure d’autorité offre ou laisse simplement entendre qu’il ou elle donnera quelque chose à l’employé (une augmentation ou une promotion) en échange de la satisfaction de cet employé d’une demande sexuelle. Cela se produit également lorsqu « un gestionnaire ou une autre figure d » autorité dit qu « il ne licenciera pas ou ne réprimandera pas un employé en échange d » un certain type de faveur sexuelle. Un demandeur d’emploi peut également être l’objet de ce genre de harcèlement si la décision d’embauche repose sur l’acceptation ou le rejet des avances sexuelles.,

Par exemple, un homme directeur de banque interviewant une femme candidate à un emploi de caissière pose sa main sur sa cuisse. Quand elle objecte, il demande: « Tu ne veux pas ce travail? »L’implication est qu’elle doit se conformer aux avances du gestionnaire d’embauche pour être embauchée.

Cet article se concentre sur le harcèlement sexuel en milieu de travail. Consultez notre section sur le harcèlement sexuel pour plus d’articles et de ressources connexes. Les gestionnaires et les propriétaires d’entreprise devraient examiner le harcèlement sexuel-qu’est-ce que c’est? et prévenir le harcèlement sexuel dans notre section Droit des petites entreprises.,

éléments d’une plainte pour harcèlement en contrepartie

pour prétendre à un harcèlement sexuel de la variété quid pro quo, un demandeur (le demandeur dans une poursuite) doit être en mesure de prouver les éléments suivants à un jury:

  1. Le demandeur était un employé de la société X (le défendeur), ou
  2. le harceleur présumé, un dirigeant ou un employé de la société X, a fait des avances sexuelles non désirées au demandeur, ou s’est livré à d’autres comportements verbaux ou physiques non désirés de nature sexuelle.,
  3. certains avantages d’emploi étaient conditionnés, par des paroles ou une conduite, à l’acceptation par le demandeur des avances ou de la conduite sexuelle du présumé harceleur; ou que les décisions d’emploi touchant le demandeur étaient prises en fonction de son acceptation ou de son rejet de la conduite alléguée.
  4. au moment de la conduite alléguée, le harceleur présumé était un superviseur ou un agent de la société X.
  5. Le Demandeur a été lésé par la conduite alléguée.
  6. la conduite du présumé harceleur a été un facteur important dans le préjudice causé au demandeur.,

d’un point de vue pratique, les tribunaux cherchent à prouver que le harcèlement sexuel sous-jacent a entraîné une action en matière d’emploi importante, telle que le licenciement du demandeur ou son transfert suspect pour une promotion. L’employé peut toujours déposer une réclamation même s’il se soumet finalement aux demandes inappropriées de l’employeur.

recours juridiques

un demandeur peut recouvrer des dommages-intérêts compensatoires pour perte de salaire, perte d’avantages sociaux ou même perte d’opportunités d’emploi; réclamer des dommages-intérêts pour détresse émotionnelle dans certains cas; et récupérer son emploi., Des dommages-intérêts punitifs peuvent également être accordés pour des violations particulièrement flagrantes, afin de décourager le défendeur de se livrer ou de permettre le harcèlement sexuel à l’avenir, mais les dommages-intérêts punitifs ne sont généralement pas accordés.

Les employés qui demandent justice pour une plainte de harcèlement en contrepartie doivent généralement déposer une plainte auprès d’un état et / ou d’une agence fédérale de protection du travail (les demandeurs ont 180 jours pour déposer une plainte auprès de la Commission américaine pour L’égalité des chances en matière d’emploi).,

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