Caractéristiques acquises

les biologistes définissent une caractéristique acquise comme une caractéristique qui s’est développée au cours de la vie d’un individu dans les cellules somatiques ou corporelles, généralement en réponse directe à un changement externe de l’environnement ou par l’utilisation ou la désuétude d’une partie. L’héritage d’une telle caractéristique signifie sa réapparition chez un ou plusieurs individus dans les générations suivantes ou suivantes., Un exemple serait trouvé dans l’héritage supposé d’un changement provoqué par l’utilisation et la désuétude d’un organe spécial. Le bras du forgeron (ou tout autre ensemble de muscles) s’agrandit lorsqu’il est utilisé continuellement contre une résistance externe, telle que le poids du marteau. Si l’effet était hérité, les enfants du smith à la naissance auraient des bras inhabituellement gros-sinon à la naissance, puis quand ils sont devenus adultes, même s’ils n’avaient pas utilisé leurs bras excessivement. Il n’y a aucune preuve à l’appui de cette affaire., Une illustration plus subtile se trouve dans l’héritage supposé d’une dextérité accrue des mains d’un musicien par la pratique. L’habileté acquise, bien qu’elle ne provoque pas d’augmentation visible de la taille des doigts, pourrait être imaginée pour être transmise aux enfants du musicien, et on pourrait alors s’attendre à ce qu’ils jouent habilement avec un minimum de pratique., La façon dont l’interaction complexe des séquences cérébrales qui a donné la dextérité aux doigts du musicien pourrait jamais être transférée aux cellules sexuelles du musicien (spermatozoïdes ou ovules), et à travers elles à tous les enfants potentiels, n’a jamais été portée dans la gamme des possibilités biologiques.

lamarckisme; girafe

Jean-Baptiste Lamarck a proposé que les caractéristiques acquises soient héritables., Par exemple, comme une girafe étire son cou pour parcourir plus haut dans les arbres, la poursuite de l’habitude sur une période prolongée entraîne un allongement progressif des membres et du cou.

© Photos.com/Thinkstock

Lamarck a reconnu plusieurs façons dont l’environnement entraîne des changements chez les plantes et les animaux, et il est significatif de noter que son attention a été dirigée plus particulièrement sur le caractère adaptatif de la réponse, qui, comme le souligne Henri Bergson, implique le caractère téléologique, ou intentionnel, du résultat., Chez les plantes, la réponse est directe et immédiate, c’est-à-dire qu’elle ne passe pas par la médiation d’un système nerveux central, car elle est absente chez les plantes. Chez les animaux les changements adaptatifs sont censés être plus indirecte. Selon Lamarck, de nouveaux besoins (besoins) surviennent dans les animaux à la suite d’un changement dans l’environnement. Cela conduit à de nouveaux types de comportement impliquant de nouvelles utilisations d’organes préexistants. Leur utilisation conduit à une augmentation dans la taille ou à d’autres méthodes de fonctionnement. Inversement, la désuétude d’autres parties entraîne leur déclin. Ce sont les altérations matérielles qui en résultent qui sont héritées.,

Les exemples que Lamarck donne pour illustrer sa doctrine sont éclairantes. Chez les animaux, comme indiqué ci-dessus, un nouvel environnement suscite de nouveaux besoins, et l’animal cherche à les satisfaire en faire quelques efforts. Ainsi, de nouveaux besoins engendrent de nouvelles habitudes, qui modifient les pièces. Les effets sont hérités. Par exemple, la girafe, cherchant à parcourir de plus en plus haut sur les feuilles des arbres dont elle se nourrit, étire son cou. À la suite de cette habitude, poursuivie pendant longtemps chez tous les individus de l’espèce, les membres antérieurs et le cou de la girafe se sont progressivement allongés., Les oiseaux qui ont besoin de se reposer sur l’eau—c’est—à-dire pour trouver leur nourriture-écartent leurs pieds lorsqu’ils souhaitent nager. La peau s’habitue à être étirée et forme la toile entre les orteils. Les cornes des ruminants proviennent du fait que les ruminants se croisent la tête pendant les combats. Ces exemples, qui semblent naïfs à la lumière des découvertes ultérieures, constituent une partie des preuves sur lesquelles Lamarck reposait sa théorie.

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