aperçu

Les kystes du plexus choroïde sont une découverte échographique courante au cours du 2ème trimestre de la grossesse. Pour identifier un kyste du plexus choroïde, il doit êtreimagé dans deux plans orthogonaux et être supérieur ou égal à 3 mm danstaille. Dans la plupart des cas, ce sont une variante normale. Cependant, parce que de nombreuxles fœtus atteints d’aneuploïdie chromosomique (principalement la trisomie 18, mais aussi la Trisomie 21) ont des kystes du plexus choroïde, cette échographie indique une augmentation du risque qu’un de ces chromosomes soit présent chez le fœtus., Il y a une controverse concernant lemagnitude de ce risque. Nous ne pensons pas que le risque dépend du nombre et de la latéralité des kystes. Nous estimons que le risque de trisomie 18 ou de trisomie 21 est d’environ 1% lorsque des kystes isolés du plexus choroïde (of any number) sont présents. Ce risque est modifié par des facteurs tels que l’âge maternel, les résultats du dépistage sérique maternel et les résultats de l’échographie. À l’heure actuelle, cependant, il n’existe pas d’algorithme convenu pour combiner ces facteurs distincts afin de déterminer un risque global., Étant donné que les anomalies des mains, des pieds et du cœur sont courantes dans la trisomie 18, nous mentionnons spécifiquement dans le rapport ultrasound qu’elles ont été évaluées.

Recommandations

Nous recommandons que le conseil génétique est fourni pour cette découverte. Si, à la suite d’un conseil génétique, le patient choisit de ne pas avoir d’amniocentèse et que l’échographie initiale a été réalisée avant 17 semaines de gestation, ou si l’anatomie n’était pas bien visualisée, nous recommandons une échographie de suivi à20-22 semaines de gestation pour l’évaluation de l’anatomie et de la croissance fœtales., Les kystes du plexus choroïde se résolvent généralement au 3ème trimestre de la grossesse(que le fœtus ait ou non une anomalie chromosomique) et ne sont pascliniquement significatifs. L’échographie de suivi est recommandée uniquement comme moyen de mieux visualiser l’anatomie et l’évaluation du RCIU possible pour réduire le risque d’aneuploïdie.