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février 2019

contexte

le virus du papillome humain (VPH) à haut risque est responsable de l’incidence croissante du cancer de l’oropharynx (OPC) aux États-Unis. L’infection par le VPH Oral est le précurseur présumé de L’OPC lié au VPH (HPV-OPC) et est acquise par contact sexuel oral. L’infection orale par le VPH est relativement rare., La prévalence du VPH16 aux États-Unis, qui est responsable de >90% des OPC-HPV, est de 1%, alors que la prévalence de tous les types de VPH à haut risque (cancérigènes) est de 4% et celle de tout VPH (y compris à faible risque) est de 7,3%. Ces taux sont plus élevés chez les hommes, les fumeurs (de tabac ou de marijuana) et les personnes qui déclarent un nombre plus élevé de partenaires sexuels. En comparaison, la prévalence de l’infection génitale est de 23% pour le VPH à haut risque et de 42,5% pour tout VPH., Bien que les détails de la progression de l’infection par le VPH oral au cancer ne soient pas entièrement compris, il ressort clairement des études menées jusqu’à présent que la plupart des infections disparaissent spontanément dans les six à 18 mois, alors qu’un petit sous-ensemble persiste. Selon les données disponibles, il semble qu’il faut au moins une décennie pour qu’une infection persistante se transforme en malignité.

Il existe des preuves que l’infection par le VPH par voie orale peut être acquise par des Baisers En Bouche ouverte (baisers profonds ou français)., Les Patients des populations générale (non cancéreuse) et HPV-OPC peuvent se demander s’ils doivent éviter les baisers à bouche ouverte pour éviter d’acquérir ou de transmettre une infection orale à HPV. Cette ligne directrice sur les meilleures pratiques vise à aider les médecins à conseiller les patients concernant les pratiques de baisers à bouche ouverte; c’est-à-dire, embrasser ou ne pas embrasser.

meilleures pratiques

Les baisers en bouche ouverte sont associés à la transmission orale de l’infection par le VPH, selon les preuves limitées disponibles jusqu’à présent., Cependant, compte tenu de la rareté relative de l’infection orale à haut risque par le VPH et de la rareté apparente avec laquelle les infections se transforment en malignité, les médecins ne devraient pas Conseiller aux patients d’éviter les baisers à bouche ouverte au-delà des pratiques sexuelles sans danger habituelles. En ce qui concerne le cas particulier des patients atteints de VPH-OPC, bien que leurs partenaires puissent avoir une exposition légèrement accrue à l’infection par le VPH par voie orale, rien ne prouve que cela soit dû à la transmission de l’ADN du VPH associé à la tumeur plutôt qu’à des antécédents d’expositions partagées., Bien que les patients atteints de VPH-OPC et leurs partenaires devraient adhérer aux lignes directrices établies sur le dépistage du cancer anogénital lié au VPH, il n’y a pas assez de preuves pour le moment pour recommander qu’ils changent leur pratique du baiser (Laryngoscope. 2019;129:4–5).

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