Olympe de Gouges
La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne a été publié le 15 septembre 1791. Elle s’inspire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Olympe de Gouges dédie le texte à Marie-Antoinette, que de Gouges décrit comme « la plus détestée » des femmes., La déclaration stipule que « cette révolution ne prendra effet que lorsque toutes les femmes prendront pleinement conscience de leur condition déplorable et des droits qu’elles ont perdus dans la société ».
la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne suit point par point les dix-sept articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Malgré son intention sérieuse, il a été décrit par un écrivain, Camille Naish, comme » presque une parodie… du document original ».,
appel à L’Actionmodifier
De Gouges ouvre sa déclaration par la célèbre citation » homme, es-tu capable d’être juste? Une femme demande: au moins, vous lui accorderez ce droit. Dites-moi? Ce qui vous a donné le droit souverain d’opprimer mon sexe? »Elle exige que son lecteur observe la nature et les règles des animaux qui les entourent – dans toutes les autres espèces, les sexes coexistent et s’entremêlent paisiblement et équitablement. Elle demande pourquoi les humains ne peuvent pas agir de la même manière et demande (dans le préambule) que l’Assemblée nationale décrète la déclaration comme une partie du droit français., En outre, ils ont vu de nombreuses guerres au combat avec les hommes de France, donc ils ont cherché des droits pour eux-mêmes.
préambule de la Déclarationmodifier
dans le préambule de sa déclaration, de Gouges reprend le langage de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et explique que les femmes, tout comme les hommes, se voient garantir des droits naturels, inaliénables, sacrés – et que des institutions politiques sont instituées dans le but de protéger ces droits naturels., Elle termine le préambule en déclarant que » le sexe supérieur en beauté comme en courage pendant les douleurs de l’accouchement reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de la femme et de la citoyenne. »
Articles de la DeclarationEdit
l’Article IEdit
le premier article de La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen proclame que « les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune., »Le premier article de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne répond: « la Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
Article II et article Iiidit
Les Articles II et III étendent les articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour inclure à la fois les femmes et les hommes dans leurs déclarations.,
l’Article IVEdit
l’Article IV déclare que « la seule limite à l’exercice des droits naturels de la femme est la tyrannie perpétuelle que l’homme s’oppose à », et que « ces limites doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison ». Dans cette déclaration, de Gouges affirme spécifiquement que les hommes se sont opposés tyranniquement aux droits naturels des femmes, et que ces limites doivent être réformées par les lois d’une organisation politique afin de créer une société juste et qui protège les droits naturels de tous.,
article VEdit
L’Article V est inchangé par rapport à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Article VIEdit
De Gouges élargit le sixième article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui a déclaré le droit des citoyens de participer à la formation du droit, à: « tous les citoyens, y compris les femmes, sont également admissibles à toutes les dignités, fonctions et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents., »
de L’Article VII à L’Article Ixmodifier
Les Articles VII à IX étendent à nouveau les articles de la Déclaration des droits de l’homme pour inclure à la fois les femmes et les hommes dans leurs déclarations.
article XEdit
dans L’Article X, de Gouges attire l’attention sur le fait que, en droit français, les femmes étaient pleinement punissables, mais déniaient l’égalité des droits, déclarant: « les femmes ont le droit de monter l’échafaud, elles doivent aussi avoir le droit de monter la tribune de l’orateur ». Cette déclaration serait ensuite bien connue et diffusée à un large public.,
article XIEdit
De Gouges déclare, à l’Article XI, qu’une femme devrait être autorisée à identifier le père de ses enfants. Les historiens pensent que cela pourrait être lié à l’éducation de De Gouges en tant qu’enfant illégitime possible, et permet aux femmes d’exiger le soutien des pères d’enfants illégitimes.
article XIIEdit
Cet article explique que la déclaration de ces droits pour les femmes est un grand avantage pour la société, et ne profite pas seulement à ceux qui sont protégés par elle., Selon son biographe, Olivier Blanc, de Gouges a soutenu que cet article soit inclus pour expliquer aux hommes le bénéfice qu’ils recevraient du soutien de cette Déclaration malgré les conseils que lui a prodigués la Société des amis de la vérité.
de L’Article XIII à L’Article Xvidit
Les Articles XIII à XVI étendent les articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour inclure les femmes et les hommes dans leurs déclarations.,
article XVIIEdit
le dix – septième article de la déclaration exprime l’égalité sexuelle du mariage, et que lors du mariage, les femmes et les hommes sont trouvés égaux aux yeux de la loi-cela signifie qu’en cas de divorce, les biens sont répartis équitablement entre les parties concernées, et les biens ne peuvent être saisis sans raison
Post-Scriptum de la Déclarationmodifier
De Gouges ouvre son post-scriptum de la déclaration par une déclaration: « femme, réveille-toi; le tocsin de la raison résonne dans tout l’univers: reconnais tes droits., »Dans son premier paragraphe, elle implore les femmes de considérer ce qu’elles ont gagné de la Révolution — « un plus grand mépris, un plus grand dédain. »Elle soutient que les hommes et les femmes ont tout en commun, et que les femmes doivent « s’unir sous la bannière de la philosophie. »Elle déclare que quels que soient les obstacles auxquels les femmes se heurtent, il est en leur pouvoir de surmonter ces obstacles et de progresser dans la société. Elle poursuit en décrivant que « le mariage est le tombeau de la confiance et de l’amour » et implore les hommes de considérer la chose moralement correcte à faire lors de la création du Cadre pour l’éducation des femmes.,
De Gouges écrit ensuite un cadre pour un contrat social (emprunté à Rousseau) pour les hommes et les femmes, et détaille les spécificités des ramifications juridiques et de l’égalité dans le mariage. À bien des égards, elle reformule le contrat Social de Rousseau avec un accent qui efface la conception genrée du citoyen et crée les conditions nécessaires à l’épanouissement des deux parties.
selon le journal de De Gouges, les maux du gouvernement sont des hiérarchies sociales fixes impossibles à maintenir., Ce qui guérit un gouvernement, c’est un équilibre égal des pouvoirs et une vertu partagée. Cela est cohérent avec son approbation continue d’une monarchie constitutionnelle. Les mariages doivent être des unions volontaires par des partenaires égaux en droits qui détiennent mutuellement des biens et des enfants et en distribuent par accord. Tous les enfants issus de cette union ont droit au nom de leur mère et de leur père, « de quelque lit qu’ils viennent. »
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