L’Aphrodite de Mélos (fig. 1, 50-150 avant notre ère), également connue sous le nom de Vénus de Milo, illustre la clémence croissante envers la représentation de nus féminins. Cette Aphrodite a été créée vers 150-50 avant notre ère et a mélangé des éléments de L’art grec classique et hellénistique. Contrairement à L’Aphrodite de Knidos, la partie inférieure de la figure de Mélos reste couverte, exprimant l’impopularité générale des représentations entièrement nues de la déesse., Cependant, la draperie s’accroche à peine aux hanches D’Aphrodite, dans une nature explicitement sexuelle. Bien que les restes de L’Aphrodite de Mélos ne contiennent pas d’élément narratif, une variété de reconstructions potentielles de la statue originale suggèrent que la sculpture comprenait probablement un récit désexualisé. Son visage et ses cheveux, comme celui de L’Aphrodite de Knidos, ressemblent à la sculpture classique, surtout dans le manque d’émotion. La forme idéalisée de L’Aphrodite de Mélos respire également la féminité dans une avancée de L’Aphrodite plus masculine de Knidos., Cette sculpture est particulièrement importante dans l’analyse de la statuette Aphrodite et Eros car les formes partagent un certain nombre de similitudes frappantes. Dans la statuette Aphrodite et Eros, la forme, la draperie et la posture D’Aphrodite ressemblent étroitement à celle de L’Aphrodite de Mélos. Les deux sculptures maintiennent une position similaire de contrapposto, et leurs corps forment des courbes en s dramatiques. Le changement de langage corporel est donc assez minime. Dans Aphrodite et Eros, le contrapposto D’Aphrodite est légèrement plus intense avec une courbure très prononcée du genou gauche., Comme la sculpture de Melos en marbre plus grande que nature nécessitait plus de compétences techniques, de légères différences sont évidentes dans la profondeur de la draperie. La draperie de la sculpture Aphrodite et Eros, par exemple, est plus linéaire. Le récit entre les deux scènes aurait pu être plus similaire que ne le suggèrent les sculptures actuelles, car il existe des preuves qu ‘” un éros, dont les empreintes auraient survécu sur la base  » de L’Aphrodite de Mélos (Suhr 256). Cette théorie est soutenue par la préoccupation apparente de L’Aphrodite., Une analyse plus approfondie d’autres artefacts trouvés sur le même site archéologique que L’Aphrodite de Mélos suggère que ses mains pourraient avoir été occupées ou étendues d’une manière similaire à celle de L’Aphrodite de Capoue (Suhr 259).

la Figure 1. Aphrodite de Milos (Vénus de Milo), 100 AEC, 202 cm. Période hellénistique, Musée du Louvre. Extrait de ArtSTOR